Les
rapports qui existent entre les rameaux du tronc coeliaque à leur origine
C. Chiriloaie, P. Bordei, L. Bostan, B. Banu
Université “Ovidius”, Faculté de Médecine générale
Constanta (Roumanie)
BUT
: L’ étude du tronc cœliaque sous l’aspect de sa ramification
collatérale et terminale, du calibre de ces rameaux et surtout l’analyse
des rapports qui existent entre ces rameaux terminaux, la direction et les angles
qui se créent entre eux.
MATERIEL et METHODES : Notre étude a été
effectuée sur 80 troncs cœliaques frais et formolés, en utilisant
la dissection et l’injection de matériel plastique, en spécial
tehnovit, suivie de dissection ou corrosion.
RESULTATS : Dans les cas de trifurcation classique du tronc cœliaque,
les artères terminales se détachent sous des angles variables. Ainsi,
entre les artères hépatique et splénique il existe fréquemment
un angle obtus, qui s’approche parfois de 1800, lorsque les deux artères
se continuent l’une après l’autre, en ligne droite. Entre les
artères hépatique et gastrique gauche se forment, en proportions
approximativement égales, soit un angle de 900, soit un angle aigu, soit
un angle obtus. Les artères gastrique gauche et splénique forment
entre elles, pour la plupart des cas, un angle aigu. Parfois, l’artère
gastrique gauche représente la bissectrice de l’angle formé
par les artères hépatique et splénique.
En ce qui concerne le calibre d’origine des trois rameaux terminaux du tronc
cœliaque, nous avons constaté que ceux-ci avaient un calibre sensiblement
égal dans plus de 9 cas; dans 36 cas l’artère hépatique
commune avait un calibre égal à celui de l’artère splénique,
tandis que dans 27 cas, l’artère hépatique était plus
volumineuse; seulement 8 cas présentaient un calibre d’artère
hépatique plus petit que celui de l’artère splénique.
Nous avons constaté que lorsque les artères hépatique et
splénique avaient un calibre égal, les troncs cœliaques avaient
une longueur plus grande ou moyenne et lorsque le tronc cœliaque à
l’origine de l’aorte était situé en position paramédiane
droite ou lorsque les trois rameaux du tronc cœliaque ont l’origine
directement dans l’aorte, l’artère hépatique avait un
calibre plus grand que l’artère splénique. Dans ces cas, le
calibre de l’artère hépatique était toujours plus grand
que les autres deux rameaux, la distance et les angles qui se formaient étant
très variables. Dans les cas où l’origine du tronc cœliaque
de l’aorte est située en position paramédiane gauche, le calibre
de l’artère splénique est plus grand que le calibre de l’artère
hépatique commune.